Dimanche 29, nous avons pris la route vers Montréal pour le festival de Jazz. Nous voulions voir la salle symphonique et avons profité de la venue de Elvis Costello pour le festival de jazz. Après le concert, nous sommes allés nous promener sur le site du festival afin de voir Diana Krall. Mais impossible d’approcher, surtout dans mon état. Nous sommes donc rentrés a l’hôtel.
Le 30 au matin, vers 08h30, nous sommes descendu prendre le déjeuner en oubliant nos deux téléphones dans la chambre. Une demi-heure plus tard, nous remontons afin de ramasser nos affaires et de quitter la chambre. Nous réglons notre séjour puis quittons l’hôtel. Dans la rue, le téléphone de mon épouse se met a sonner, elle répond. Et c’est la que nous apprenons que le CHUM St Luc nous cherche partout parce qu’un foie est disponible. Nous nous précipitons donc a l’hôpital, 9e étage, service d’hépatologie et de transplantation. Fort heureusement, nous étions sur le boulevard René Levesque, a 2 blocs de l’hôpital.
Etant a cote de l’hôpital, nous nous précipitons au 9e étage, en hépatologie. Les infirmières nous attendaient mais étaient prête a appeler la 2e personne sur la liste. Un lit est mis a ma disposition et on commence les tests sanguins, les lavements car on doit être a jeun pour la chirurgie. Durant ces événements, on n’a pas trop le temps de penser, tout se passe très vite.
Tout est fait, la civière pour m’amener au bloc est arrivée. J’apprends que je suis le 3e sur la liste du bloc. Un enfant vient d’arriver en urgence, et les enfants sont toujours prioritaire. De plus, le foie qui m’est destiné n’a pas encore été prélevé et donc aucun chirurgien n’a pu valider son etat. On sait que je suis compatible suite aux analyses sanguine, mais il faut aussi une inspection visuelle pour valider la transplantation.
Je suis sur la civière, dans le couloir, attendant le préposé qui doit m’amener au bloc. Le téléphone sonne au poste des infirmières. C’est le chirurgien préleveur. Mauvaise nouvelle, le foie a une malformation egt il n’est pas possible de le greffer, le risque de rejet ou de mauvais fonctionnement est trop grand.Ce sont des choses, très désagréables, mais qui arrivent et c’est mieux a ce moment que d’avoir des complications post-greffe. Comme dit mon médecin, les analyses, le scan et toutes les inspections ne remplacent pas l’œil du chirurgien, Il faut voir l’organe pour valider la transplantation, Et ceci est valable pour toutes transplantations.